Le vin faisait partie des repas, des fêtes. Aujourd’hui, on ne lui accorde plus autant d’importance. Les vignerons sont inquiets de cette situation. Les Français boudent tout particulièrement le rouge.
Pour l’année 2022, une chute de consommation de plus de 10% a été relevée. Les ventes en grande surface ont baissé de 2ù sur un an. Le tableau est plutôt sombre pour tous les producteurs de vins. Les Français changent leurs habitudes autour des repas;
Où est le pichet de vin ?
Il a presque disparu des tables aujourd’hui. Les Français n’ont plus le réflexe de commander un pichet ou un verre de vin au restaurant. Ils préfèrent la bière, les cocktails, les jus de fruits. Le vin rouge est beaucoup moins dans l’air du temps, car trop tannique, trop fort, trop de caractère. Les jeunes se tournent plus aisément vers des vins plus fruités, plus légers ou sans alcool.
L’inflation a un rôle à jouer dans ce désamour. Les Français ont un pouvoir d’achat en baisse, ils achètent moins de bonnes bouteilles. Les Français étaient les plus gros consommateurs de vin au monde avec plus de 120 litres par an et par personne, seulement 32 litres en 2020. La consommation pourrait baisser de plus de 25% d’ici 2034. Le vin n’est plus un incontournable de la gastronomie française.
Rouge, blanc, moelleux, pétillant
Les Français boudent de plus en plus le vin aujourd’hui. Ils préfèrent les cocktails, les bières plutôt qu’une bouteille de vin à 20 euros. La mode du pichet sur la table est dépassée. Les restaurateurs ont du s’adapter et proposer un large choix de cocktails, de bières. Le vin était pourtant une vraie référence sur notre territoire. Les jeunes aujourd’hui lui préfèrent des boissons plus festives.
On achète moins de rouge, on préfère les pétillants, le blanc, le rosé. Les ventes de vins sans alcool ont augmenté, ce produit a désormais la côte. Le vignoble bordelais traverse une réelle crise. Les producteurs ne trouvent plus de débouchés. Les ventes se raréfient, elles ont dégringolé en cinq ans. C’est un vrai manque à gagner pour tous les exploitants.
0 commentaires