L’inflation, les taux d’emprunt élevés, les nouvelles réglementations pour les passoires thermiques, tous ces facteurs ont fragilisé le secteur immobilier. Ces deux dernières années, il a connu une croissance très importante. Les prix des biens ont atteint des records sans précédent. Face à l’incertitude économique qui touche notre pays, les choses ont quelque peu évolué. Le secteur de l’immobilier montre néanmoins des signes de stagnation. La prudence est de mise.
Les taux de crédit, 4,05% sur 20 ans
Vous hésitez à vendre votre bien. Vous espérez que la situation s’arrange dans les prochains mois. Si vous acceptez une petite baisse, vous allez pouvoir réaliser une transaction avantageuse tout en offrant aux potentiels acquéreurs des prix attractifs. Les taux d’emprunt restent raisonnables en 2024. Le secteur de l’immobilier est tout de même une valeur refuge. De nouvelles réglementations entrent en vigueur cette année, cela concerne toutes les passoires thermiques. Les propriétaires de biens vont devoir rénover d’ici 2028. On vend, on achète en 2024 ? Tout va dépendre de votre situation personnelle. Vendre en urgence n’est pas vraiment une bonne idée, il faut se laisser le temps de la réflexion. Les cuisinistes avec le secteur immobilier fragilisé sont impactés à leur tour. Il est plus judicieux de se rapprocher d’une agence, elle saura vous conseiller pour vendre, pour acheter dans les meilleures conditions.
Le gouvernement veut relancer le marché immobilier
Le secteur est en panne depuis la remontée des taux de crédit. Selon les données de la banque de France, la production de crédit immobilier est tombée à son point le plus bas depuis 2015, une chute de plus de 42% par rapport à 2022. Le gouvernement veut relancer le marché immobilier en mettant en place de nouvelles mesures. La durée de remboursement va passer de 25 à 27 ans en cas d’achat dans l’ancien. Les intérêts du prêt relais n’entreront plus en compte dans le calcul du taux d’endettement. Ces mesures vont-elles aider le secteur de l’immobilier à se relever ?La balle est dans le camp des banques, vont-elles jouer le jeu, vont-elles accorder plus de prêts aux classes moyennes ?
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