L’épileptie, une maladie mal connue

Pourtant, l’épilepsie touche plus de 600 000 personnes et plus de la moitié sont des enfants. C’est la troisième pathologie neurologique la plus fréquente après la démence, les migraines. Elle reste à l’heure actuelle mal connue du grand public. Cette maladie fait peur. Une journée lui est consacrée, le 12 février. Les crises peuvent être spectaculaires. Les personnes atteintes d’épilepsie ressentent cette maladie comme un réel fardeau.

L’épilepsie n’est pas contagieuse

Les personnes touchées par l’épilepsie sont toujours à l’heure actuelle stigmatisées. Des idées fausses circulent à son sujet. Elle n’est pas contagieuse, elle n’empêche pas d’avoir des enfants. L’épilepsie n’est pas transmissible par un virus, des bactéries. On peut parfaitement mener une vie normale lorsque l’on suit un traitement adapté.

Les médicaments pour l’épilepsie arrivent à stabiliser un grand nombre de personnes, plus de 70%. La chirurgie peut-être une solution dans certains cas. On enlève la zone cérébrale responsable des crises. Il n’est pas toujours utile d’ouvrir le crâne, des appareils existent. Ils ciblent la zone à détruire. Tous les épileptiques ne peuvent pas ou ne souhaitent pas bénéficier de cette méthode.

Des décharges électriques excessives

Toutefois, les crises peuvent varier en intensité, en fréquence. Elles peuvent parfois se traduire par des convulsions prolongées et sévères. C’est l’une des pathologies les plus anciennes de l’humanité. Elle a suscité durant des années la stigmatisation, la peur, la discrimination.

Les causes de l’épilepsie sont encore de nos jours mal connues dans plus de 50% des cas dans le monde. Lésions cérébrales, anomalies congénitales, accident vasculaire cérébral, méningite, tumeur, syndromes génétiques peuvent être des causes de l’épilepsie. Des traitements antiépileptiques stabilisent un grand nombre de malades. Dans de nombreux pays, on interdit encore le mariage aux épileptiques, l’accès aux bâtiments publics. Des projets sont mis en place pour réduire la non-compréhension de la maladie.

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