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La pénurie d’essence prend de l’ampleur en France après le blocage d’une raffinerie dans le nord du pays. Les Français sont face à des files d’attente de plus en plus longues alors que des stations non approvisionnées décident de fermer leurs portes. Il existe pourtant des alternatives à l’essence et au diesel, certains foyers pourraient donc réfléchir à l’utilisation d’autres énergies pour se déplacer.
Quels sont les carburants alternatifs ?
Alors que l’essence et le diesel manquent dans la plupart des stations françaises, les automobilistes envisagent de plus en plus des carburants alternatifs. En fonction des véhicules, ils ne sont pas toujours compatibles, mais une petite réflexion s’impose. À cause de la guerre, des blocages à répétition ces derniers mois et des chocs pétroliers, envisager une solution alternative peut être une bonne idée.
- Le Bioéthanol (E85) est un alcool, il est obtenu grâce à l’utilisation d’amidon de blé ou encore de betterave.
- Le Gaz de Pétrole Liquéfié connu sous l’appellation de GPL est utilisé par une voiture à essence qui sera adaptée en conséquence.
- Le Gaz Naturel pour Véhicules appelé GNV est composé de méthane, il est toutefois apprécié pour ses émissions moindres.
- L’hydrogène se dévoile comme une alternative très appréciable. Que ce soit pour la distribution, le transport ou le coût, il apporte plusieurs avantages.
Pourquoi envisager les carburants alternatifs ?
Depuis la crise sanitaire, les Français doivent faire face à une hausse du coût des carburants, à des blocages et surtout à des grèves. Ces dernières ont entraîné un manque d’approvisionnement dans plusieurs départements. Le gouvernement a été contraint de réagir en appliquant des restrictions dans certaines stations touchées par les pénuries. Pour éviter à l’avenir d’être impacté durablement, il faudra donc envisager d’autres carburants alternatifs ou des moteurs électriques.
Les émissions de CO2 sont limitées pour l’E85 ou encore réduites pour le GPL et le GNV. La pollution est plus faible et les coûts sont clairement plus bas. De plus, vous faites rapidement le plein. Certes, ces solutions alternatives n’ont pas seulement des points forts, il y a aussi des inconvénients. Parmi ces derniers, il existe l’adaptation coûteuse, l’autonomie peut être plus faible. Les stations ne sont pas toutes équipées notamment pour le GNV. En ce qui concerne les moteurs électriques, la hausse du coût de l’énergie peut aussi être problématique sauf si le logement est équipé de panneaux solaires.
Des réserves pétrolières limitées
Si ce ne sont pas les augmentations de prix, les blocages ou les pénuries qui pousseront les automobilistes vers les solutions alternatives, ce seront sans doute les réserves pétrolières. Celles-ci semblent limitées. Avec la consommation mondiale actuelle, il y aurait des réserves pour 40, voire 70 ans au maximum. La situation ne sera pas améliorée par les tensions géopolitiques. Il faut aussi ajouter la lutte contre le réchauffement climatique.
Les pays s’investissent de plus en plus dans une réduction des émissions de CO2 des voitures, le gouvernement tente d’ailleurs de populariser l’électrique pour les moteurs. Les constructeurs automobiles sont de plus en plus nombreux à adapter leur gamme.
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