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La lutte contre le blanchiment d’argent poursuit son chemin et passe par une limite sur le cash en Europe. Le Parlement et les États membres se sont mis d’accord ce jeudi pour limiter les paiements en espèces à 10 000 euros dans l’Union européenne.
Cette nouvelle règle, destinée à combattre le financement du terrorisme, entrera en vigueur cette année. Les 27 pays de l’Union européenne disposent désormais de moyens accrus pour mettre fin au blanchiment d’argent. Toutefois, en Autriche et en Allemagne, les paiements en espèces restent illimités.
Cash en Europe : la fraude et le financement du terrorisme
Actuellement, il est déjà très compliqué de déposer de l’argent liquide sur son compte bancaire sans susciter une multitude de questions de la part des établissements bancaires. La Banque Postale est l’établissement où les transactions en espèces sont très contrôlées. Les distributeurs de billets disparaissent peu à peu.
Dans certaines communes, il faut parcourir de nombreux kilomètres avant de pouvoir retirer du liquide. Cette nouvelle législation devrait combattre plus efficacement le financement du terrorisme et le blanchiment d’argent. L’espèce tend à disparaître dans l’Union européenne, et la France suit cette tendance.
Des règles qui s’appliquent aussi à la cryptomonnaie
Afin de garantir une meilleure traçabilité, cette nouvelle mesure s’applique également à toutes les cryptomonnaies. La règle concerne aussi le commerce des produits de luxe, les métaux précieux, les bijoux, les montres, les voitures haut de gamme, les jets privés et les yachts. Les clubs de football seront également soumis à une réglementation renforcée.
Désormais, si vous souhaitez régler vos achats onéreux en espèces, soyez vigilants : ils sont plafonnés à 10 000 euros dans l’Union européenne. Dans certains pays, vous devez déclarer en douane si vous transportez plus de 10 000 euros en espèces. Partout dans l’Union européenne, on assiste à la fermeture croissante des guichets et des distributeurs. La France comptait fin 2021 47 853 distributeurs de billets, soit 10 % de moins qu’en 2018. Cette tendance devrait se poursuivre à l’avenir.
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