Les toutes jeunes filles n’hésitent plus à utiliser palettes, mascara, vernis, CC crème. Une étude anglaise pointe du doigt un phénomène actuel, les enfants se maquillent dès l’âge de 11 ans au moment où on joue encore à la poupée, aux petites voitures. Les mamans accompagnent leurs enfants dans les magasins à la recherche des derniers produits tendance. N’y a-t-il pas un temps pour tout ?

Que veulent se prouver ses jeunes enfants en se maquillant ?

Sur les réseaux sociaux, les toutes jeunes filles montrent leurs dernières trouvailles en matière de maquillage. Certaines mêmes donnent des conseils sur la façon de faire des yeux charbonneux, des sourcils bien dessinés, une bouche pulpeuse. Les parents sont pris au dépourvu, faut-il interdire ce genre de pratique ? Boostées par les influenceuses beauté, les ados apprennent à se maquiller de plus en plus tôt. Lorsqu’une fille sort très fardée, elle peut paraître trois à quatre ans de plus. Cela reste une angoisse pour les parents, ils estiment que cela peut envoyer de mauvais signaux. À 12, 13 ans, le maquillage ne sert à rien. On peut juste accorder un gloss, un peu de mascara le week-end, pour un jour de fête. Brûler les étapes peut avoir de graves conséquences sur le développement de l’enfant.

Le maquillage n’est plus une affaire de fille

On voit de plus en plus de garçons  se vernir les ongles, mettre de la BB crème, du mascara. C’est encore une situation timide, mais qui se propage doucement. À l’adolescence, il y a une recherche identitaire très forte, le maquillage peut permettre d’aborder la question sur le genre, la séduction. Certains parents acceptent que leurs enfants se maquillent, d’autres refusent, estimant que cela est vulgaire, dérangeant. Aller à l’école très maquillée alors que l’on a que 12 ans, c’est un peu comme tutoyer son professeur, les limites sont dépassées. Les tutoriels se multiplient sur la toile, certaines enseignes font tout pour attirer un public de plus en plus jeune. Il ne faut pas brûler les étapes. Laisser son enfant se maquiller à 11, 12 ou 13 ans peut avoir de lourdes conséquences sur sa construction physique. Cette hypersexualisation est dangereuse pour son développement. Elle entraîne des confusions.