À travers le monde, cette journée de la femme, c’est l’occasion de nombreux rassemblements, de revendications pour améliorer la situation féminine, pour fêter les acquis. Un appel à la grève féministe est lancé en France pour ce vendredi 8 mars 2024. Le 8 mars est une date charnière qui a pour objectif de dénoncer des inégalités, des violences faites aux femmes.

Un 8 mars particulier, un moment rare

C’est aujourd’hui que la pose du seau sur la constitution va être effectuée. Il va mentionner la liberté de recourir à l’avortement. La cérémonie aura lieu à partir de midi en présence du président de la République, du ministre de la Justice place Vendôme. Elle sera accessible au public. C’est une première pour le droit des femmes à l’avortement quelques jours après l’approbation par le congrès de « la liberté garantie ».

Cette cérémonie, le chef de l’État la veut populaire. Elle va marquer l’aboutissement d’un travail acharné, collectif. La France est le premier pays à inscrire l’interruption de grossesse dans sa constitution, mais est-ce vraiment une victoire ? Les femmes ont besoin de demander la permission pour avorter malheureusement. Il a fallu attendre 2024 pour que cela soit officiel.

Le 8 mars, défendre encore et toujours ses droits

En 2024, des inégalités existent encore. Les femmes n’ont pas le même salaire que les hommes. Elles sont toujours victimes de violences conjugales, de harcèlement. Aujourd’hui, plus de 200 manifestations sont prévues dans plusieurs grandes villes, Bordeaux, Lyon, Marseille. À Paris, le cortège partira de la place Gambetta vers la Bastille. Les inégalités sont malheureusement toujours d’actualité malgré plusieurs batailles depuis des décennies.

La femme n’est pas comme légale de l’homme et notamment dans le domaine des salaires. Elles gagnent en moyenne 23% de moins que les hommes dans le secteur privé. À travail identique, le salaire d’une femme reste inférieur à 14%. Pour un meilleur équilibre du couple lors de la naissance d’un enfant, le gouvernement planche sur un congé parental plus court, mais mieux rémunéré. Il reste encore tant de choses à faire.